Les interventions non médicamenteuses

Les interventions non médicamenteuses sont définies par la Non Pharmacological Intervention Society (NPIS) comme suit : « Protocole de prévention santé ou de soin efficace, personnalisé, non invasif, référencé et encadré par un professionnel qualifié ». Elles sont également appelées médecines complémentaires, parallèles, douces, ou encore pratiques de soins non conventionnelles par le ministère de la santé et de la prévention.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) distingue « les méthodes fondées sur :

interventionsnonmedicamenteuses

L’Ordre des médecins reconnaît officiellement quatre de ces pratiques : l’homéopathie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’ostéopathie. “Si, pour exercer les trois dernières, un médecin doit suivre un diplôme inter-universitaire (DIU) qui peut donner droit au titre (et donc à l’apposition de la spécialité sur la plaque du médecin), l’homéopathie est considérée comme une simple orientation d’activité – tout médecin peut donc l’exercer“, rappelle l’Ordre.

Les médecines parallèles rencontrent de plus en plus de succès auprès des patients. Nombreux sont les patients qui en rapportent les bienfaits. Certaines reposent sur des pratiques ancestrales. Pourtant, les autorités et les praticiens restent prudents voire soupçonneux à l’égard des pratiques de soins non conventionnelles. À cela, plusieurs raisons :

Une harmonisation des pratiques ainsi qu’un cadre légal et médical mieux défini en permettraient certainement une meilleure reconnaissance. Elles peuvent compléter avantageusement les traitements classiques. Ce manque de cadre bien déterminé doit inciter le patient à se montrer prudent quant au choix de son praticien.

En respectant ces conseils de prudence, vous pouvez espérer tirer le meilleur profit de ces médecines dites douces, parallèles. Le choix dépend de vos inclinaisons. Comme pour toute prise en charge, la bonne relation qui s’établira avec le praticien est la clé du succès.

acupunture

ACUPUNCTURE

Alors que la médecine occidentale privilégie l’allopathie (traitement ciblant uniquement la maladie à l’aide de médicaments), la médecine ancestrale chinoise repose sur le traitement de l’équilibre des énergies dans l’ensemble du corps :
« L’acupuncture est une pratique issue de la tradition médicale chinoise. Elle consiste en la stimulation de « points d’acupuncture » sur divers endroits du corps à l’aide de techniques qui peuvent être physiques (implantation d’aiguilles, dispositifs d’acupression, application de ventouses, d’aimants, lasers…) ». Source : ministère de la santé et de la prévention.

L’OMS reconnaît la diversité des pratiques de médecine traditionnelle. Elle a établi une liste de pathologies pour lesquelles l’acupuncture s’est révélée une aide possible et crédible. Les céphalées et la migraine en font partie.
L’acupuncture est l’une des 4 pratiques de Médecines Alternatives et Complémentaires (MAC) reconnues par l’Ordre des médecins en France.

Étant donné les différences de visions de la médecine entre la culture occidentale et la culture orientale, il est impossible d’évaluer l’efficacité de l’acupuncture à l’aide de nos outils type « essais randomisés ». Les centaines d’études réalisées à travers le monde n’ont pas permis de conclure à son sujet.
L’acupuncture est néanmoins largement utilisée. Absence de preuves d’efficacité ne veut pas dire absence d’efficacité. Le docteur DODICK, éminent chercheur sur la migraine et ancien président de l’International Headache Society, a parcouru le monde pour découvrir les différentes médecines et leur usage dans le cas de la migraine. L’acupuncture est parmi les approches qui lui ont paru le plus convaincantes.

Selon Kalya Pro, partenaire de La Voix des Migraineux, l’acupuncture pour la migraine est reconnue d’efficacité probable (niveau 3 sur 4) concernant les critères d’évaluation « Intensité des migraines » et « Proportion des personnes efficacement améliorées ». Sur la « Fréquence des migraines », on atteint le niveau 2 : efficacité possible. Retrouvez le détail des critères et des études scientifiques ici.

Elle débute par un entretien sur vos symptômes et votre ressenti global. Il est important d’apporter vos différents examens, notamment les radios, scanner, IRM. Le praticien doit prendre en compte vos antécédents médicaux. Cela lui permet de déterminer les endroits où les aiguilles pourraient être le plus efficaces pour vous. En général, 5 ou 6 aiguilles stériles à usage unique sont utilisées. Vous êtes allongé.e. Le praticien enfonce les aiguilles. C’est désagréable mais indolore. Cela dure entre quelques secondes et quelques minutes. Vous restez ensuite immobile environ 1/2 heure. Après la séance, vous ressentez une grande fatigue. Il est recommandé d’éviter de prendre un bain chaud, de manger et de faire de l’exercice physique immédiatement après.

Généralement, les séances ont lieu toutes les semaines. Progressivement, elles s’espacent tous les 15 jours, puis tous les mois. La durée avant d’atteindre une efficacité est variable. Il faut attendre 3 ou 4 séances avant un début d’amélioration.
Comme pour tous les autres traitements, ce n’est pas un traitement « magique ». Il peut ne pas fonctionner, ou avoir besoin d’être associé à un traitement médicamenteux. De surcroît, un bon praticien saura vous réorienter en cas d’aggravation ou d’apparition d’autres symptômes.

L’acupuncture n’est prise en charge par l’Assurance maladie que dans 4 indications : nausées et vomissements, traitement antidouleur, syndrome anxiodépressif, et aide au sevrage alcoolique et tabagique. La migraine n’en fait donc pas partie.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle pour un possible remboursement.

La pratique de l’acupuncture est réservée aux professionnels suivants : médecins, sages-femmes, vétérinaires et chirurgiens-dentistes dans leur spécialité. Cela exclut tout autre professionnel. La jurisprudence la considère comme un acte médical, même s’il n’est pas réglementé (source : SNMAF). Le prérequis pour cette formation est le Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de Médecine Générale.
D’une durée de 1 à 3 ans selon la spécialité, le Diplôme Inter-Universitaire (DIU) d’acupuncture ou la Capacité d’Acupuncture sont, à ce jour, les seules formations nationales reconnues par le Conseil de l’Ordre des Médecins et autorisant la pratique médicale de l’acupuncture.

⚠️ Attention, certains praticiens se prétendent acupuncteurs sans disposer de cette formation.
Vérifiez qu’ils sont inscrits à une fédération professionnelle, telle que le Syndicat National des Médecins Acupuncteurs de France SNMAF.

⚙️ Les mécanismes d’action de l’acupuncture sur la migraine sont résumés ainsi par notre partenaire Kalya Pro, outil de santé intégrative dont l’objectif est de rendre accessible à tous la connaissance scientifique sur les Interventions Non Médicamenteuses (INM) prouvées par la science :
« Pour expliquer l’efficacité possible de l’acupuncture pour la migraine, voici ce qu’avancent les études : bien que le mécanisme spécifique par lequel l’acupuncture peut traiter la migraine ne soit pas clair, on pense qu’il peut être lié au système nerveux central en ce que les impulsions sensorielles de la source de la douleur sont inhibées à partir des points d’acupuncture. L’acupuncture peut également aider dans la migraine en favorisant l’augmentation des niveaux de sérotonine, de noradrénaline et de morphine qui ont tous des effets analgésiques. Enfin, l’acupuncture peut améliorer le flux sanguin intracrânien et réduire l’inflammation. Ainsi, l’acupuncture peut être efficace dans le traitement de la migraine. »

Retrouvez l’intervention du Dr Claire BOLAND, médecin acupunctrice, lors de la 4ème édition du Sommet Francophone de la migraine le 14 septembre 2024 : lien à venir.
Elle est également intervenue lors de la conférence de presse en amont du Sommet : lien à venir.

osteopathie scaled

OSTÉOPATHIE

« L’ostéopathie (également dénommée médecine ostéopathique) repose sur l’utilisation du contact manuel pour le diagnostic et le traitement. Elle prend en compte les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie. Elle place l’accent sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle du corps et la tendance intrinsèque de l’organisme à s’auto-guérir« , selon l’OMS.

L’ostéopathie n’agit pas sur les causes de la migraine. La cause de la migraine est neurologique. Elle agit sur les déclencheurs.
⚠️ Certaines manipulations sont interdites et peuvent avoir des conséquences graves, mais c’est très rare.

La France reconnaît l’indication de l’ostéopathie pour prévenir ou remédier à des problèmes fonctionnels du corps humain (du squelette et des muscles), à l’exclusion des troubles organiques. Les fédérations françaises avancent bien d’autres indications et œuvrent auprès du gouvernement pour les faire reconnaître. Absence de preuves d’efficacité ne veut pas dire absence d’efficacité.

L’OMS reconnaît l’utilité des pratiques dites alternatives dans la diversification des approches pour aider les malades. Mais il y a trop peu d’études pour conclure à son sujet. En effet, il est très difficile d’évaluer l’efficacité de l’ostéopathie, au cas par cas, par maladie. Et ce pour plusieurs raisons :

  • Les formations ne sont pas toutes équivalentes. Certaines sont plus approfondies, d’autres tellement superficielles qu’on peut douter de leur fiabilité.
  • Les formations sont aussi bien accessibles à des médecins qu’à des kinésithérapeutes et à d’autres professions médicales. Les compétences ne se valent pas.
  • Il n’y a pas de diplôme unique.

Elle débute par un entretien préalable. Il est important d’apporter vos différents examens notamment les radios, scanners, IRM. Le praticien doit prendre en compte vos antécédents médicaux. Il vous interroge non seulement sur le problème qui vous amène mais aussi sur votre ressenti global sur votre santé, sur votre mode de vie. Il peut demander des examens complémentaires.
Ensuite, il procède à des palpations pour affiner son diagnostic et le vérifier. Vient ensuite le traitement proprement dit, qui fait appel à différentes techniques de manipulations. La séance se termine par une nouvelle palpation de vérification. Le patient ressent en général une grande fatigue, y compris le lendemain.

Trois ou quatre séances suffisent. En cas d’absence de résultats, inutile d’insister. Un bon praticien vous réorientera en cas d’aggravation ou d’apparition d’autres symptômes.

Les séances d’ostéopathie ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie, aucun remboursement n’est donc prévu pour cette pratique.

Renseignez-vous auprès de votre mutuelle ou complémentaire santé pour un possible remboursement : certaines d’entre elles proposent des forfait du type « 3 séances remboursées à 50 % par an ».

Pour exercer cette profession, il faut être titulaire du DO (diplôme d’ostéopathe) ; la formation dure 5 ans. Les établissements de formation doivent obtenir un agrément du ministère de la santé et de la prévention, renouvelable tous les 5 ans. La liste de ces établissements est téléchargeable via le lien ci-dessus. Le prérequis pour se former est le baccalauréat.
Les médecins quant à eux peuvent suivre une formation universitaire complémentaire, sous la forme d’un DU ou DIU de médecine manuelle – ostéopathie. Cette formation se déroule sur 3 années universitaires et est compatible avec une activité professionnelle.
retrouvez ici les professionnels habilités à se former à l’ostéopathie et à user du titre d’ostéopathe.

Le conseil de l’Ordre des médecins reconnaît l’ostéopathie. Il existe d’excellents praticiens. Le bouche-à-oreille est une bonne source d’information.
Il existe 6 organisations représentant les ostéopathes : 2 exclusifs de santé (Ostéopathes de France – ODF, Syndicat français des ostéopathes – SFDO) ; 2 ostéopathes – masseurs-kinésithérapeutes (Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs – FFMKR, Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes-rééducateurs – SNMKR) ; 2 pour les ostéopathes – médecins (Ostéos de France, Syndicat de médecine manuelle ostéopathie de France – SMMOF).

L’ostéopathie peut vraiment vous aider, à condition de respecter les précautions suivantes :

  • Une consultation préalable avec un médecin est nécessaire afin d’obtenir un diagnostic et de vérifier s’il n’existe pas de contre-indication.
  • Consultez les fédérations afin de vérifier si le praticien y est inscrit (voir onglet Professionnels). Le praticien doit être titulaire d’un diplôme universitaire agréé par les organismes de santé ou disposer d’une autorisation d’exercer.
  • Préférez un praticien médecin. Certains kinésithérapeutes disposent également d’une bonne formation.
auriculotherapie

AURICULOTHÉRAPIE

L’auriculothérapie est inspirée de l’acupuncture ancestrale chinoise. C’est une pratique d’origine française, dont l’apparition est récente : 1950. L’Organisation Mondiale de la Santé l’a officiellement reconnue en 1987.
Elle consiste à stimuler des points particuliers du pavillon de l’oreille pour traiter les douleurs et les addictions. Elle est aussi utilisée pour diminuer les effets secondaires de la chimiothérapie.
L’OMS a défini une nomenclature ou cartographie de l’oreille, chaque point (plus de 200) correspondant à une partie du corps humain. L’auriculothérapie est recensée par l’OMS dans son document référence de 2022 : Les terminologies internationales normalisées de l’OMS sur la médecine traditionnelle chinoise (p. 413).

De nombreux patients rapportent un réel soulagement. Il est cependant difficile d’évaluer s’il persiste dans la durée car il n’y a aucune étude objective, particulièrement sur la migraine et l’auriculothérapie. Ainsi, et pour la majorité des indications, les données de ne permettent pas de conclure selon l’Inserm.

Dans un premier temps, le praticien vous interroge et consulte les examens que vous aurez amenés. Ensuite, il palpe votre oreille. Enfin, il insère les aiguilles qui resteront en place quelques minutes ou plusieurs semaines.
Les traitements sont effectués de diverses façons :

  • Aiguilles fines identiques à celles de l’acupuncture et laissées en place de quelques minutes à une heure (utilisation peu fréquente, seulement pour des indications précises).
  • Aiguilles semi permanentes (ASP) stériles : « petits clous » de 1,5 mm de long et 0,8 mm de diamètre qui restent en place et tomberont seuls (quelques heures, jours voire semaines selon l’importance de la pathologie).
  • La cryothérapie : ici les ASP sont remplacées par des « petits clous de glace », spray d’azote liquide (t°-89°C) sous pression (50 bars) provoquant une « brûlure » du point qui se cicatrisera secondairement, tout en exerçant son action de correction de la pathologie. Cette technique n’est pas employée sur les peaux pigmentées (risque de cicatrisation dépigmentée).

Les effets indésirables ne sont pas rares, mais ils sont bénins (Source : Inserm). Un bon praticien vous réorientera en cas d’aggravation ou d’apparition d’autres symptômes.

Les séances d’auriculothérapie ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie, aucun remboursement n’est à attendre.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle ou complémentaire santé pour un éventuel remboursement.

Selon l’Inserm, « l’enseignement et la pratique de l’auriculothérapie en France sont insuffisamment structurés. L’enseignement est majoritairement associatif. Il existe une formation universitaire, mais elle n’est pas reconnue par le conseil de l’Ordre des médecins, et n’a été suivie que par une minorité de praticiens. Il existe de ce fait une hétérogénéité certaine des pratiques. »
Le DIU d’auriculothérapie dure 2 ans et est ouvert uniquement aux médecins, aux dentistes et aux sages-femmes (France Assos Santé).

Nous vous invitons à la prudence avec cette pratique :

  • L’auriculothérapie ne se substitue pas à la médecine, elle l’accompagne. Toute douleur est un signal et nécessite un diagnostic médical.
  • Le piercing n’est pas de l’auriculothérapie. Vous risquez d’être déçu. Faites appel à un vrai praticien.
  • Les aiguilles doivent être stériles et à usage unique.
  • Il est impératif d’avoir une hygiène rigoureuse et de désinfecter sous peine d’avoir des cicatrices disgracieuses.

Voici des études accessibles sur le site de la National Library of Medecine, au sujet de l’auriculothérapie :
L’acupuncture auriculaire dans le traitement des crises de migraine : un essai randomisé sur l’efficacité des points d’acupuncture appropriés et inappropriés, Gianni Allais, PubMed, 2011
Acupuncture auriculaire dans les douleurs migraineuses unilatérales, Gianni Allais, PubMed, 2010
Acupuncture somatique versus acupuncture auriculaire dans le traitement de la migraine : une étude randomisée, contrôlée et en aveugle, Francesco Ceccherelli, PubMed, 2012

homeopathie

HOMÉOPATHIE

Selon le site du ministère de la santé : « L’homéopathie est une méthode thérapeutique qui repose notamment sur le principe de similitude (du grec homoios « semblable » et pathos « maladie »), c’est-à-dire soigner par ce qui est semblable à la maladie. Elle consiste en effet, en l’administration à des doses très faibles ou infinitésimales, de substances susceptibles de provoquer, à des concentrations différentes, chez l’homme en bonne santé, des manifestations semblables aux symptômes présentés par le malade.

L’homéopathie demeure très controversée en France.

L’homéopathie en France : position de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie – 2019

[Extrait] Concernant les préparations homéopathiques :
« Si ces préparations sont reconnues comme médicaments, elles doivent être soumises au droit commun qui régit l’industrie pharmaceutique. Pour celles qui n’ont pas subi avec succès les épreuves démontrant leur efficacité, l’étiquetage doit porter la mention : L’efficacité du produit n’a pas été démontrée selon les normes en vigueur ».

« Le remboursement de ces produits par la Sécurité Sociale apparait aberrant à une période où, pour des raisons économiques, on dérembourse de nombreux médicaments classiques pour insuffisance (plus ou moins démontrée) du service médical rendu ».

La consultation homéopathique repose essentiellement sur une observation du patient par le médecin homéopathe, mais aussi par un interrogatoire qui peut être plus ou moins long. Le médecin va chercher à appréhender le patient dans sa globalité et non pas se concentrer exclusivement sur les symptômes ressentis. (…)
Comme pour la médecine conventionnelle, la consultation en homéopathie nécessitera un examen clinique qui pourra être effectué avant l’interrogatoire ou bien après. Le médecin homéopathe est un docteur en médecine, formé et expérimenté pour la conduite de ce type d’examen.

Les traitements homéopathiques ne sont plus remboursés depuis 2022 en France.

Sur un plan pratique, le médecin homéopathe, étant la plupart du temps un médecin généraliste, peut être conventionné. Le remboursement d’une consultation homéopathique sera alors effectué sur la base de la sécurité sociale, à savoir 70 % du tarif de base.
Mais parce que la consultation est plus longue et que le médecin homéopathe est un médecin ayant suivi une formation supplémentaire, le dépassement d’honoraires est souvent pratiqué, le surcoût de ce dépassement restant à la charge du patient ou dans certains cas de sa mutuelle.

L’homéopathie en France : position de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de pharmacie – 2019

[Extrait] Concernant les diplômes universitaires :
« En l’état actuel de nos connaissances et de l’insuffisance des recherches expérimentales et cliniques, il apparait inopportun de faire délivrer par les facultés de médecine et de pharmacie et les écoles vétérinaires un diplôme ou un certificat d’homéopathie. Un tel titre universitaire aurait pour effet de cautionner une méthode thérapeutique qui n’est pas acceptée ni utilisée par la plus grande partie du corps médical. Il appartient par contre aux professeurs de thérapeutique de fournir aux étudiants une information sur l’homéopathie, dans le cadre de leur enseignement normal ».

Droit au titre de l’homéopathie l’Ordre des Médecins – 2019

Seuls les professionnels de santé peuvent se former à l’homéopathie.

⚠️ Ces informations n’ont pas vocation à remplacer la médecine générale. Il ne s’agit que d’expériences parallèles ou complémentaires. Ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera pas forcément pour une autre. En cas de doute, merci de consulter votre médecin.

Retrouvez le Guide des INM avec la stratégie 2030.

Rédigé par Sabine DEBREMAEKER.

Sources :